Lancement de l’Alliance transfrontalière des Alpes du Sud

Jeudi 8 février s’est tenue à l’Hôtel de Ville d’Imperia la conférence  » Lancement de l’Alliance transfrontalière des Alpes du Sud « . Ont participé à cette initiative promue par le Maire d’Imperia, Claudio Scajola, de nombreux représentants des territoires frontaliers, dont Christian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole, et les deux ambassadeurs Andrea Cavallari (Ministre plénipotentiaire et Coordinateur de la coopération transfrontalière avec la France) et Philippe Voiry (Conseiller pour les Affaires étrangères, les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières).

En introduisant la réunion, M. Scajola a souligné que : « l’objectif de cette Alliance est de proposer des solutions plus simples à des problèmes communs, de faciliter les déplacements, l’accès aux services publics, de promouvoir le bilinguisme et de gérer les ressources naturelles de manière durable ».

Tout le monde s’est ensuite accordé sur la nécessité de se pencher davantage sur la question de la transition écologique, d’abord en développant le transport ferroviaire, mais sans oublier le transport maritime. M. Estrosi s’est prononcé en faveur du développement, notamment, de la gare de l’aéroport de Nice avec la volonté de la promouvoir et d’en faire la « gare principale » de la Métropole. L’objectif est de rendre les territoires frontaliers plus solidaires afin de parler de plus en plus d’un « territoire unique ». En effet, M. Scajola insiste sur l’importance de faire de cette zone un « bassin de vie commun », en prêtant également attention aux soins de santé : « ceux qui vivent dans ces zones doivent pouvoir choisir librement leur médecin, qu’il soit italien ou français », déclare M. Scajola, en introduisant l’idée d’une « Carte de santé transfrontalière ».

La question du « tourisme » revêt une importance non négligeable, et les mêmes orientations de « promotion », de « valorisation » et de « coopération » sont réitérées à cet égard. L’objectif est d’encourager le développement du « tourisme lent », qui est également de plus en plus orienté vers la durabilité.

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