Trekking urbain à Acqui Terme
La ville d’Acqui terme s’est engagée, avec de nombreuses autres destinations italiennes, dans l’initiative Urban Trekking. Celle-ci visant à promouvoir la mobilité douce en faisant découvrir des villages et des destinations cachés. Découvrons ensemble de quoi il s’agit, et comment la ville d’Acqui terme y participe.
Qu’est-ce que le trekking urbain ?
C’est une nouvelle façon de faire du tourisme, moins structurée et loin des circuits les plus connus. Un tourisme durable et « vagabond », qui privilégie les coins les plus cachés des villes d’art italiennes. Le trekking urbain est une forme de « sport doux », adapté à tous les âges et à toutes les saisons. Les itinéraires sont différenciés par leur longueur et leur difficulté afin de pouvoir être parcourus aussi bien par des personnes expérimentées que par des personnes moins expertes.
Qui peut pratiquer le trekking urbain ?
Le trekking urbain est un sport doux, adapté à tous les âges. Les itinéraires sont différenciés par leur longueur et leur difficulté afin de pouvoir être parcourus par des trekkeurs expérimentés ou non.
Quels sont les avantages du trekking urbain ?
Le trekking urbain est une activité qui n’est pas seulement bonne pour l’esprit et l’âme, elle permet aussi de rester en forme. En effet, marcher à vive allure pendant au moins 20 minutes permet de brûler environ 150 kilocalories, de prévenir les risques d’hypertension et d’ostéoporose et de traiter les conséquences d’une vie sédentaire telles que le stress, l’anxiété et la dépression. Les itinéraires proposés par les villes qui ont adhéré à la Journée nationale du trekking urbain ces dernières années ont une durée moyenne comprise entre une et quatre heures, ce qui permet à ceux qui les parcourent de brûler un minimum de 450 kilocalories (parcours d’une heure) et un maximum de 1 800 kilocalories (parcours de quatre heures) à la fois.
Un voyage spectaculaire à la découverte de trésors cachés parmi les édifices religieux et les maisons privées de acqui terme.
En traversant les ruelles du centre historique, vous arriverez Piazza del Duomo au niveau du Grand Séminaire Episcopal construit sur un projet de l’architecte. Vittone entre 1755 et 1772. Une fois passé le portail en bois, on se trouve devant la chapelle de style néo-gothique de Gualandi, qui domine la cour encadrée par les arcades des portiques et que surplombe la statue en bronze du Sacré-Cœur. Nous nous rendrons ensuite au palais épiscopal pour visiter la salle des « effigies » du XVIIe siècle avec des portraits d’évêques, révisée en 1762, et la chapelle du milieu du XVIIIe siècle avec des décorations à fresque. Nous atteignons la cathédrale, gardienne du triptyque de Notre-Dame de Montserrat, une œuvre du peintre espagnol Bermejo dit Rubeus (1480).
Nous continuons vers l’ancien hôpital de Santa Maria Maggiore, aujourd’hui maison de repos Ottolenghi, un bâtiment important du point de vue architectural, qui abrite le groupe en bronze de « Il Figliol Prodigo » d’Arturo Martini. Après avoir visité la cour du petit séminaire épiscopal, anciennement monastère bénédictin de Sainte Catherine (XVIe siècle), vous serez progressivement séduits par la beauté des bâtiments sacrés et des maisons privées jusqu’à ce que vous atteigniez le Palazzo Thea du XVIIe siècle, une rareté ; « un conteneur de contenus », comme le définit son propriétaire, le maestro Alzek Misheff, culturels, musicaux, artistiques et picturaux, qui en font une maison-musée ouverte sur la ville. La visite se termine à l’église de Saint Antoine, de style baroque, riche en mobilier en bois et embellie par la voûte peinte à fresque par Pietro Ivaldi de « Il Muto ».