« Travailler pour vivre »: un project qui vise à l’importance du Woman Power

La présentation était organisée par la Chambre de Commerce Italienne dans le cadre du projet « Travailler pour vivre » développé en partenariat avec la Caisse d’Epargne.

Toutes deux depuis toujours, sensibles au thème de la réinsertion sociale et professionnelle, la rencontre voulait donner au groupe de femmes intervenues pour l’occasion, des informations et des outils complémentaires pour les aider dans leur parcours de reprise en main de leur vie personnelle et professionnelle.

Le CIDFF, pour sa part, développe nombre d’initiatives de soutien aux femmes en difficulté et en cours de réinsertion, apportant tout un support de conseils et accompagnement, du juridique au social, en passant par l’administratif; il développe notamment des projets, tels que EGALIPRO ciblant l’insertion durable des femmes dans le monde du travail, en les accompagnant dans l’élargissement de leurs choix professionnels et en favorisant leurs conditions d’accueil au sein des entreprises, notamment par des ateliers pratiques autour de la création d’entreprise, avec des conseils techniques, administratifs et juridiques, comme les ateliers EGALIPLUS.

Un échange donc entre les représentants de la CCItalienne, Myriam Bartoletti et Davide Borghesi, qui encadraient ce moment,  Wanda Pinturault qui intervenait sur le thème spécifique, et les auditrices, toutes très intéressées. Un cadre avant tout  économique du territoire leur a été fourni, des filières en plein essor et des possibilités réelles d’emploi de certains secteurs,  y compris en termes de formations et d’aides financières, auxquelles on peut avoir recours pour un projet de développement de compétences, de reconversion professionnelle, de création d’entreprise.

Non seulement technique et logistique, l’intervention a mis en évidence des acquis sociétales négatifs qui souvent empêchent les femmes de prendre pleinement conscience de leurs capacités, de leurs potentialités, les réléguant de par leur propre manque d’estime d’elles-même à des emplois non gratifiants, subalternes et mal rémunérés.

Les participantes ont pris la parole pour exprimer des situations de leur vécu et poser des questions sur les thèmes proposés.

Woman power, c’était un peu le fil conducteur de la journée, sans toutefois la notion subversive à laquelle l’on veut souvent l’associer, mais simplement pour souligner que les femmes ont un énorme potentiel, qu’elles ne peuvent révéler, et donc participer pleinement au développement de la société, que si celle-ci leur octroie les mêmes chances, dès le plus jeune âge, que les hommes, en limitant dès l’enfance les clivages habituels, et en se rappelant que selon les époques et les pays des femmes ont été et sont tout à fait aptes à assumer des fonctions et des postes ‘masculins’; qu’elles ne se donnent pas ici, ou plus, le droit de convoiter simplement parce qu’influencées par un environnement, inhibiteur de la pleine prise de conscience de leurs capacités, de leurs savoirs-faire, de leur savoir. Un métier de ce point de vue des plus emblématique est bien celui de chef cuisinier: alors que la femme est souvent cantonnée à domicile à la préparation des repas familiaux, il y très peu de représentantes de la gente féminine parmi les étoiles Michelin ou simplement aux commandes des fourneaux des restaurants.

Nous sommes donc confiants de voir, prochainement, de plus en plus de femmes, non seulement aux postes clé de notre gouvernement, de notre économie, mais également pour la reprise des ‘métiers d’hommes’, ou du moins pour le moment apanage de ces messieurs : mécanicienNE, conductRICE de bus, ou grutierE,  mais aussi ingénieurE, cherchEUSE scientifique, militairE, ChefFES étoiléES et qui sais, en 2022, peut être une ChefFE du gouvernement, voire…une PrésidentE de la République française, pays des droits de l’Homme…ET DE LA FEMME!