Nice parmi les 10 premières villes de France pour la création d’entreprise
Les raisons en sont multiples, mais la voie empruntée il y a cinq ans par le Président Emmanuel Macron a certainement été un moteur pour le renouvellement de l’économie française. Grâce à une série de mesures visant à faciliter la création d’entreprises, dont la Loi Pacte (approuvée en mai 2019), le gouvernement français a doté les entreprises des moyens pour innover, se transformer, croître et créer de nouveaux emplois, en incitant des stratégies en synergie avec les défis environnementaux et les enjeux sociaux, en ligne avec à la nouvelle vague générationnelle.
Compte tenu de cette situation, l’année 2021 a été marquée par des chiffres très impressionnants avec la création de 995 000 nouvelles entreprises, dont 60,5 % de micro-entrepreneurs. Cette nouvelle vague a été suivie par les incroyables résultats de 2022, puisque 175 727 micro-entreprises ont été créées en France au premier trimestre de l’année, contre 78 360 entreprises classiques (SASU, société civile, SARL, etc.).
Selon les données, au printemps 2022, deux tiers des entreprises ont été créées dans le but d’obtenir un revenu supplémentaire ou de créer un emploi, notamment dans le cas des demandeurs d’emploi et en réponse directe à la crise économique actuelle. En effet, il faut rappeler que si le pouvoir d’achat des Français a légèrement augmenté en 2021, l’année qui s’achève a connu une crise majeure à cet égard, certainement en raison de facteurs tels que la hausse de l’inflation et des prix de l’énergie.
Mais quelles sont les 10 villes (de plus de 100 000 habitants) qui créent le plus d’entreprises en France ? La première est Paris, avec 74 019 nouvelles entreprises (33,84 entreprises / 1 000 habitants), suivie de Bordeaux avec 7 757 entreprises (30,30 entreprises / 1 000 habitants), Lille avec 5 663 (23,92 entreprises / 1 000 habitants), Lyon avec 12 444 (23,79 entreprises / 1 000 habitants) et Boulogne- Billancourt avec 2 822 (23,33 entreprises / 1 000 habitants). Grâce à son substrat économique actif et aux mesures de promotion mises en place par les institutions de la région, Nice se classe au sixième rang avec 8 043 entreprises (23,25 entreprises / 1 000 habitants) et au premier rang des villes du Sud-Est de la France. Elle est suivie par Montpellier (8 043), Montreuil (2 438), Aix-en- Provence (3 244) et Saint-Denis (2 408).
Les résultats montrent qu’à part Paris et Bordeaux, qui enregistrent une moyenne de 30 entreprises créées pour 1 000 habitants, la plupart des autres villes du top 10 tournent autour de 22 créations d’entreprises pour 1 000 habitants.
Les données publiées par l’Insee permettent de comprendre également les profils des entrepreneurs qui décident de monter leur entreprise en 2022. Dans la plupart des cas, on trouve des entrepreneurs issus d’entreprises classiques, qui ne gèrent qu’une seule activité, suivis par des entrepreneurs à la recherche d’un revenu complémentaire, comme les retraités, les étudiants et certains employés de bureau, ainsi que des personnes cherchant à créer un nouvel emploi parce qu’elles sont au chômage.
La présence des femmes dans l’entrepreneuriat français en 2020 est encore sous-dimensionnée à environ 35% de toutes les nouvelles entreprises. Néanmoins, les femmes sont plus efficaces que les hommes dans la gestion de leur entreprise, avec une augmentation moyenne du chiffre d’affaires de 5,5 % contre 4,8 % pour les hommes entrepreneurs (en 2020, selon l’INSEE) et un excédent brut d’exploitation plus élevé (8,4 % en moyenne contre 6,4 % pour les entreprises dirigées par des hommes).
Pour terminer, il est important de rappeler que les micro-entreprises sont les plus sensibles aux chocs économiques et sociaux. En effet, avec la crise pandémique, si 83% des auto-entrepreneurs ont repris une activité économique, seuls 10% d’entre eux ont réussi à atteindre 60% du chiffre d’affaires de l’année précédente (2020).
Dans ce contexte, la Chambre de Commerce Italienne, qui regroupe des entreprises italiennes, françaises et monégasques, travaille activement depuis plus de 20 ans à la promotion des relations commerciales et culturelles entre l’Italie et la France à travers une assistance sur mesure. L’Association accompagne les entreprises italiennes de divers secteurs, dont la construction, le yachting, l’agroalimentaire, la mode et le design, dans leurs activités d’internationalisation. Un travail qui, comme le précise Patrizia Dalmasso, présidente de la CCItalienne, consiste à » faciliter les échanges entre les acteurs italiens, français et monégasques, en offrant un service d’accompagnement sur mesure : du développement commercial à la communication ».