Covid et liberté de circulation et de séjour dans les communes italiennes de Ligurie également à la frontière avec la France

En fait, ce n’est que dans quelques films au contenu catastrophique que l’on redoutait la perspective apparemment comique, que, au contraire, nous avons dramatiquement écartée depuis un certain temps dans la vie quotidienne (sans parler du drame des décès et des hospitalisations) en raison de l’omniprésence, ainsi que des limitations légitimes à de nombreuses libertés.
S’il est vrai que, dans ce cas, le niveau de compression des espaces individuels est réglementé par la loi sur la base des résultats de la recherche scientifique et des protocoles sanitaires, il est également incontestable qu’il n’est pas possible de prédire quand la normalisation aura lieu en raison des incertitudes connues liées à deux inconnues : la disponibilité d’un médicament résolutif et le temps nécessaire pour soumettre l’ensemble de la population mondiale à la vaccination.
Dès lors, les principes constitutionnels garantissant la libre circulation ou association dans l’État sont soudainement devenus obsolètes, où le mot d’ordre est de limiter les réunions, les rassemblements, le travail dans l’entreprise ou à l’usine, dans le respect de la distanciation, règle d’or universelle pour entraver la circulation du virus.
Cette brève introduction conduit à identifier la règle cardinale qui préside à tout choix imposé par la situation contingente, à savoir l’art. 16 de la Constitution, selon lequel :<<Tout citoyen peut circuler et résider librement dans n’importe quelle partie du territoire national, à l’exception des limitations que la loi établit généralement pour des raisons de santé ou de sécurité. Tout citoyen est libre de quitter le territoire de la République et d’y rentrer, sous réserve des obligations légales.>> .
Bien entendu, cette disposition concerne les citoyens et les étrangers dans leur ensemble, surtout s’ils appartiennent à un pays de l’Union européenne.
Ainsi, les Italiens et les Français seront à tous égards égaux en droits et en devoirs, à l’exception des limitations qui pourraient être imposées en raison d’une mise en œuvre momentanée de la contagion.
Pour le moment, il n’y a pas de restrictions ni de barrières entre l’Italie et la France !
Dès lors, il faut se demander comment, dans notre nation, les Régions, même celles dotées d’autonomie, ne peuvent pas procéder à la fermeture de leur territoire, comme certains l’ont réclamé ces derniers jours, puisqu’il s’agit de la responsabilité de l’État central, en ses différentes articulations : gouvernement et parlement.
Dans le but de fournir un service aux particuliers et aux entreprises qui ont besoin ou ont l’intention de se déplacer de la France vers l’Italie, voici quelques règles communes à observer au sein des municipalités liguriennes pour éviter l’imposition de sanctions, mais surtout dans le but , plus général et prééminent, pour se protéger et se protéger du virus.
A noter que le gouvernement a avancé l’entrée en vigueur, prochainement, d’une règle qui imposera à tous sans distinction – à l’exception de certains sujets qui en raison de l’âge et des pathologies devraient être exemptés par la loi – l’usage du masque tout au long de le territoire ressortissant italien.
Analysons quelques situations particulières – encore en vigueur pour quelques jours ou, purement pour quelques heures – qui seront bientôt surmontées par la rigueur de la disposition qui obligera tout le monde (citoyens et étrangers) à porter un masque en Italie.
Commune de Vintimille : masque obligatoire 24 heures sur 24 pour toute personne se déplaçant dans la ville En ce sens, ce centre frontalier a anticipé la disposition nationale. Interprétant la Dpcm du 7 août 2020 et les propos du ministre de la Santé Speranza, le maire a établi qu’il n’y a pas d’obligation de prélèvement pour les frontaliers qui se rendent en France ou en Principauté de Monaco et pour les Français qui séjournent en Italie jusqu’à jusqu’à 36 heures.
Municipalité d’Imperia : obligation d’avoir sur soi un masque à porter uniquement en l’absence de distanciation et dans toutes les situations où il n’est pas possible de maintenir une distance de sécurité d’au moins un mètre avec les autres personnes, sans préjudice des membres de la famille et des cohabitants . Les enfants de moins de six ans et les personnes handicapées incompatibles avec cette protection sont exclus de cette obligation. Hygiène constante des mains.
Commune de Bordighera : aucune dérogation à la législation nationale n’est signalée. Il y a donc obligation de porter des masques à l’intérieur et dans les lieux ouverts où la distance ne peut être maintenue. Ceux qui sont à l’étranger peuvent entrer en Italie pour rejoindre la personne avec qui ils ont une relation affective stable, même s’ils ne cohabitent pas. La distance d’un mètre dans les trains a été confirmée. Pour les déplacements depuis et vers la France ou la Principauté de Monaco, pas de
il existe des dispositions différentes par rapport à celles mentionnées ci-dessus.
Municipalité de Sanremo : aucune dérogation à la législation nationale n’est signalée. Il y a donc obligation de porter des masques à l’intérieur et dans les lieux ouverts où la distance ne peut être maintenue. Ceux qui sont à l’étranger peuvent entrer en Italie pour rejoindre la personne avec qui ils ont une relation affective stable, même s’ils ne cohabitent pas. La distance d’un mètre dans les trains a été confirmée. Pour les déplacements depuis et vers la France ou la Principauté de Monaco, il n’existe pas de dispositions différentes par rapport à celles visées ci-dessus.
Commune de Gênes : obligation de porter un masque même dans les lieux publics et ouverts au public dans certaines rues et places proches du Porto Antico jusqu’à la barrière douanière du port.
La sanction prévue pour les personnes sans masque est de nature administrative et s’élève à 400 €, avec une réduction à 280 € si elle est payée dans les cinq jours suivant la notification formelle de l’infraction. Alors que, pour ceux qui abandonnent masques ou gants dans la rue ou dans un autre lieu public, l’amende pourrait atteindre un maximum de 3000 €.j
Ci-dessous quelques procédures valables également pour les Français (comme les Italiens) sur tout le territoire national.
1) Cas du Français présentant des signes d’une éventuelle altération du covid dans la rue ou dans un lieu public : la police contrôlerait la personne et alerterait les services de santé qui interviendraient pour savoir si le sujet était atteint ou non par le covid. Tant les forces de l’ordre que les services de santé mentionnés manquent de pouvoirs coercitifs ; par conséquent, l’étranger ne pouvait être détenu s’il ne voulait pas se soumettre à des examens médicaux, sans préjudice de la possibilité qu’il soit signalé à l’autorité judiciaire beaucoup plus tard à la suite d’une éventuelle enquête pénale très difficile à partir de laquelle il a été constaté qu’il avait infecté (sans qu’il soit établi s’il était ou non atteint du covid) d’autres personnes.
2) Cas des Français en transit en Italie, qui n’ont pas séjourné dans un hôtel. S’il était atteint de covid ou présentait des manifestations de cette pathologie, la police demanderait l’intervention des services de santé et, si le sujet collaborait et acceptait des limitations à sa liberté personnelle, il serait soumis à un prélèvement et éventuellement placé en quarantaine à l’entreprise. santé territoriale.
3) Cas des Français en Italie, séjournant dans un hôtel. Si souffrant de covid ou présentant des manifestations de cette pathologie, les forces de l’ordre exigeraient
l’intervention des services de santé et, si le sujet collaborait et acceptait des limitations à sa liberté personnelle, il serait soumis à un prélèvement et éventuellement placé en quarantaine à son hôtel.
Un autre profil, en revanche, concerne la responsabilité civile de nature pénale et civile de la personne infectée qui contribue à la contagion, donc à la propagation du virus.
Sans préjudice de la difficulté de mener des enquêtes judiciaires à cet égard par les différents pays, il faudrait par précaution éviter de se déplacer de son domicile et, plus encore, se rendre à l’étranger en cas de manifestations symptomatiques similaires à celles de covid, également soutenu par les tests de laboratoire de certitude qui prouvent que le sujet n’est pas affecté.
En effet, la situation pourrait en tout état de cause amener les autorités à adopter des mesures limitant la sphère individuelle du sujet
Enfin, les peines prévues par le code pénal italien pour les infractions coupables contre la santé publique (et relatives à la propagation coupable d’une épidémie qui doit être constatée après que la personne est entrée en contact avec d’autres) sont très sévères, allant d’un minimum de trois et un maximum de douze ans d’emprisonnement, outre toutes les conséquences compensatoires découlant de telles hypothèses.
Bref, des données complexes et en constante évolution pour une synthèse extrême à partir de laquelle tirer des informations essentielles de nature pratique et couramment utilisée
Avocat Giuseppe Maria Gallo
- Conseil en cassation et magistrats supérieurs
- Avocat prénal du Tribunal de Gênes
- Ambassadeur de Gênes dans le monde